Posted: Wed 7 Jul - 19:22 (2010) Post subject: FIREBALL
FIREBALL
Mythique flipper de la marque Bally. Sorti en 1972, il a été construit à 3815 exemplaires pour sa version principale ce qui fut le deuxième plus gros succès de la marque après le Capersville. Ce jeu a aussi été fabriqué en Allemagne dont une version avec les inscrïptions en Allemand (de très bon goût !) je n’en connaît pas la production; Puis souvent repris, il y a près d’une dizaine de versions de tous styles, le constructeur a très largement exploité le filon.
C’est l’œuvre du duo Ted Zale/ Dave Christensen.
Du point de vue graphisme, il faut considérer ce jeu dans son ensemble. C’est ce qui change par rapport à d’autres designers. On ne parle plus d’une belle glace, ou d’un beau plateau, mais d’une machine complète. En effet, la caisse participe entièrement à l’esthétique du jeu.
Personnellement, je n’apprécie que moyennement la glace, que je trouve peu détaillée et je n’aime pas vraiment ce démon lanceur de billes enflammées. Il me le rend bien d’ailleurs, rien qu’à voir la tronche qu’il fait, pour comprendre qu’il n’est pas heureux d’être là !
C’est le premier flipper bally dessiné par Christensen, ce qui explique qu’on ne retrouve nulle part sa traditionnelle signature. On notera aussi, qu’excepté le personnage central il n’y a pas d’autre représentation matériel ou humaine. Que des flammes! On échappe pour ce coup-ci aux incontournables représentations érotico-lubriques auxquelles le « mad dog » donnera libre court tout au long de sa splendide carrière.
Le plateau est bourré de gadgets au détriment de réels éléments à viser, aux antipodes d’un gottlieb par exemple.
Le jeu s’en trouve en perpétuelle effervescence, tant et si bien qu’il a fallu calmer un peu les choses (voir article sur modif spinner). Ça devenait difficilement jouable, mais pas impossible. C’est juste un choix. J’ai dû régler les slingshots pas trop sensibles et réduire au maximum l’écartement des couloirs latéraux pour rendre ce jeu enfin plaisant.
Le lancer est primordial car il faut faire faire un demi tour à la bille sur le plateau incliné (c’est le playfield lui-même qui est découpé puis incliné) pour obtenir un maximum de points et surtout, allumés les deux bumpers jaunes.
Tir trop court, la bille dégouline en marquant au mieux 100 points, tir trop long, elle file directement vers les bumpers via une mignonne petite rampe de descente sur la gauche. Vu qu’il n’y a aucune possibilité d’y remonter à moins de bloquer une bille, et d’essayer à nouveau un lancé.
Après la traditionnelle séquence de « molestage » dans les bumpers, on se retrouve au centre du plateau, où notre superbe démon chevauche fièrement le fameux spinner tout en lançant des billes enflammées. C’est décidément une idée fixe chez lui.
Voici nos deux captures (dieux du feu) car le fireball à la particularité d’être multibilles (3). Odin à gauche
Et Wotan à droite
Quand on bloque une bille dans Odin, tout un mécanisme faisant graduer les différentes valeurs de points devant la capture se met en marche à la manière d’un « chenillard ». Cet impressionnant système nécessite pas mal de matos.
Il va de soit que le jeu vous donne la valeur des points indiqués lors du lâché de cette bille captive, qui s’obtient en déclanchant le Mushroom bumper jaune de l’autre coté du plateau.
La capture Wotan se libère quand on touche l’autre mushroom jaune du côté gauche du plateau ; elle donne en bonus 1000 points par mushroom touché plus tôt.
Les mushrooms bumpers sont une innovation dont Bally nous gratifiera pendant de nombreuses années et qui ne sont ni plus ni moins que l’équivalent d’une cible fixe. Hormis le fait de libérer les billes captives, ils ont aussi une autre utilisation. Le bleu sert à fermer le système de zipper-flipper
Les deux jaunes, remettent les flippers en position normale.
On a aussi sur le plateau, tout autour du disque tournant, des buttons blancs qui donnent 10 points. Mais celui d’en haut allume le système Kicker, qui est un renvoi quand on perd la bille par le couloir gauche (outlane) ;
Une lampe nous rappel que le système est activé.
Toujours autour du disque, deux autres boutons se chargent de désactiver ce mécanisme.
Comme si tout ça ne suffisait pas, on a aussi sur le plateau une bille captive.
Outre le fait de donner des points elle libère les billes capturées quand on atteint la cible rouge mais elle ouvre aussi, du côté wotan, une porte qui permet le renvoi de la bille capturée vers le couloir de lancement. C’est comme si vous obteniez une extraball ! Vu qu’il faut a u mécanisme un tour de moteur avant de libérer les billes, on a moins l’impression que tout vous tombe dessus comme sur le star jet par exemple.
Ouf, voilà pour l’essentiel ! Volontairement, Je ne suis pas rentré dans tout le détail.
Voici une vue du mécanisme des zipper-flippers. Bally continu d’utiliser les petits modèles de doigts de flipper sur ce mécanisme alors qu’il est passé aux grands sur les autres jeux depuis déjà quelques temps.
Ce système a l’inconvénient de rendre le touché de bille peu précis voir complètement aléatoire en position fermé.
Vu la monstrueuse planche de fond (qui touche l’arrière du flipper) on comprendra que Bally est fait l’impasse sur le traditionnel système de spécial ou sur le bonus de fin de bille. C’est plein comme un œuf !
Pas de doute, pour un de ces derniers jeux, Ted Zale a bossé !
A noter aussi, l’ingénieux dispositif qui permet de lever la vitre du plateau sans avoir à la faire coulisser, ce qui peut être pratique quand on manque de place et ça évite de se tailler les doigts. Ce procédé existait déjà sur les flipper Rally de la série fliptronic.
Voilà ce que ça donne avec le plateau levé :
Seul concession au passé, bally garde le logo dessiné par Kelley. Ce qui tranche avec le style de ce flipper.
Nul doute que ce jeu devait coûter très cher à fabriquer, mais cela n’explique en rien l’engouement totalement démesuré des collectionneurs pour cette machine (voir sa côte) ! Il faut y passer du temps pour l’apprécier à sa juste valeur et ne pas le cantonner à être une simple table de chevet. Personnellement, plus j’y joue, et plus je m’amuse avec.
Posted: Mon 19 Jul - 13:28 (2010) Post subject: FIREBALL
Medusa: l'intérêt du jeu est inversément proportionnel à sa beauté époustouflante
je n'aime pas, quoi que avec ta modif, je pense que le jeu devrait être plus intéressant j'ai eu sa copie électronique et j'étais heureux de m'en débarasser _________________ Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait.
Posted: Mon 19 Jul - 13:28 (2010) Post subject: FIREBALL
Christian: salut Cédric,
je ne connaissais pas ce jeu, pourtant célèbre parait-il !! Faut dire que vers chez moi, les Bally ne courraient pas les rues, et encore moins les mécas... Sinon, il a l'air pas mal ce flip....et l'article est bien fait. Merci _________________ Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait.
Posted: Mon 19 Jul - 13:28 (2010) Post subject: FIREBALL
Francis: Le système de vitre peut se déposer facilement pour faciliter l'accès interne au flipper ? _________________ Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait.
Posted: Mon 19 Jul - 13:29 (2010) Post subject: FIREBALL
Popotte wrote:
Francis: Le système de vitre peut se déposer facilement pour faciliter l'accès interne au flipper ?
Medusa: oui - suffit de tirer vers le haut
d'un point de vue manutention de la vitre, c'est 1000 fois mieux que le système classique, il n'y a pas de risque de se couper les mains ni de casser la vitre en la posant sur le sol pex etc _________________ Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait.
Posted: Mon 19 Jul - 13:30 (2010) Post subject: FIREBALL
oliviermathe: super flip j'avais jamais regardé un flips bally il y aplein de truc qui ne sont pas sur les GTB meca ,captures/multi ball,flips mobiles ... _________________ Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait.
Posted: Mon 19 Jul - 13:30 (2010) Post subject: FIREBALL
Cédric: et oui, dans le monde du flip, ne s'intéresser qu'aux Gottlieb équivaut à s'amputer les deux jambes et un bras! à chacun de voir _________________ Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait.
Posted: Mon 19 Jul - 13:31 (2010) Post subject: FIREBALL
Popotte wrote:
Cédric: et oui, dans le monde du flip, ne s'intéresser qu'aux Gottlieb équivaut à s'amputer les deux jambes et un bras! à chacun de voir
Francis: Tu as bien raison, je m'intéresse aux marques italiennes et espagnoles aussi. Coïncidence, ce sont des mécaniques sous lice se Gottlieb _________________ Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait.
Posted: Mon 19 Jul - 13:31 (2010) Post subject: FIREBALL
Très beau flipper qui aurait été meilleur (à mon avis) avec des grandes raquettes ou petites raquettes plus post. Je n'ai jamais été un fana des zipper flippers pour cause de "sensibilité" plus que moyenne. _________________ Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait.
Posted: Mon 19 Jul - 13:32 (2010) Post subject: FIREBALL
Popotte wrote:
Très beau flipper qui aurait été meilleur (à mon avis) avec des grandes raquettes ou petites raquettes plus post. Je n'ai jamais été un fana des zipper flippers pour cause de "sensibilité" plus que moyenne.
Medusa: la version electronique de 1985 est avec grandes raquettes, tout le reste est identique je t'assures et bien qu'étant un fana et inconditionnel des Bally 77-85, c'est archinul, l'un des 2 seuls Bally que je n'ai pas gardé _________________ Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait.
Posted: Mon 19 Jul - 13:32 (2010) Post subject: FIREBALL
Popotte wrote:
Popotte wrote:
Très beau flipper qui aurait été meilleur (à mon avis) avec des grandes raquettes ou petites raquettes plus post. Je n'ai jamais été un fana des zipper flippers pour cause de "sensibilité" plus que moyenne.
Medusa: la version electronique de 1985 est avec grandes raquettes, tout le reste est identique je t'assures et bien qu'étant un fana et inconditionnel des Bally 77-85, c'est archinul, l'un des 2 seuls Bally que je n'ai pas gardé
Oui, mais 13 ans après, ce n'est plus pareil... Le Fireball Classic était démodé dès sa sortie. _________________ Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait.