Posted: Wed 7 Jul - 18:50 (2010) Post subject: L'ORBIT, LA TRANSITION ENTRE DEUX DECENNIES, PAR FRANCIS
L’ORBIT, LA TRANSITION ENTRE DEUX DECENNIES, PAR FRANCIS
(GOTTLIEB 12/1971) Production: 3200 exemplaires et 2350 exemplaires pour l’Outer Space (2 joueurs).
Je n’avais pas encore fait d’article sur ce flip, et pour cause, je l’avais prêté à Jean-Claude LEGROS, collectionneur bien connu de jukeboxes, flips et slots. L’ayant récupéré lors de la vente de sa collection, sans les pieds, mais j’espère les récupérer bientôt, j’ai fait une petite révision de principe, remis une bobine 9738 qui curieusement n’y était plus, et le revoilà parti pour un tour. Ce flip qui n’avait pas tourné depuis peut-être trois ans, ne demandait qu’à reprendre du service.
Pour la première fois dans cette décennie, Gottlieb aborde le thème de la science-fiction, thème qui sera utilisé à plusieurs reprises. Si la science-fiction, telle qu’elle est représentée le plus souvent au cinéma, est généralement associée à la guerre, notamment contre des envahisseurs venus d’autres planètes, sur l’Orbit, elle est plutôt synonyme de tourisme spatial, avec le premier couple de l’espace, visiblement émerveillé par le spectacle.
La glace frontale de l’Orbit est très belle et annonce celle du Magnotron de par sa complexité, notamment au niveau de la technique et des instruments de bord de l’engin spatial.
L’emplacement du tilt
Gottlieb abandonne très provisoirement l’utilisation des drop targets, notamment par rapport au Sheriff sorti deux mois auparavant avec le succès que l’on connaît, pour revenir à un classicisme typiquement fin des années soixante avec un plateau assez dépouillé, comportant le célèbre vari-target, cher à la marque, une cible tournante et quelques couloirs.
La bille débouche sur trois couloirs décalés sur la partie gauche du plateau. Le couloir du centre donne 1 000 points et autant de bonus, les couloirs droit et gauche ne donnant eux que 500 points.
Trois bumpers, qui donnent chacun 100 points, ornent le haut du plateau, dont deux, décalés, sous les couloirs. La possibilité de toucher par le biais des bumpers droit et gauche une cible fixe à 500 points est anecdotique.
Par contre, le bumper de droite permet le retour de la bille sur son lanceur par le biais d’une petite porte qui permet de gagner 3000 points, ce qui n’est pas rien, même si cette porte n’est pas facilement accessible.
A mi-hauteur du plateau, de chaque côté, se trouvent le vari-target et la cible tournante
. Cette dernière permet à chaque rotation de glaner des dixièmes de bonus, matérialisés par de petits vaisseaux spatiaux, en orbite autour de la terre, dont le réacteur est le point lumineux qui indique l’avancement du point de bonus en cours.
Le vari-target est fidèle à son fonctionnement habituel et donne des milliers de points proportionnels à la poussé subie. Par contre il donne en même temps l’équivalent en bonus, le Big Indian ne donnera lui des bonus qu’une fois percuté à fond.
Petit côté sympa qui incite à viser cet accessoire plutôt casse-gueule, le spécial qui, allumé, en fonction des points de bonus allumés autour de la « terre », donne le spécial en prime à la poussée maximum, à savoir 5 000 points.
Le décompte des bonus :
Autre subtilité sur ce jeu, le bas du plateau. Derrière le petit décor au dessus du flip gauche, le couloir donne outre 500 points, l’ouverture de l’open gate.
Coté droit, un sling-shot et pas de retour du bille derrière le flip droit, ce qui rend la bille difficile à contrôler, ce qui est plutôt bien. Cela oblige le joueur à essayer de contrôler la bille pour viser efficacement le vari-target, sinon, le résultat est plutôt aléatoire.
Côté décors, rien d’extraordinaire. On peut noter tout au plus le décor supérieur droit avec le L.E.M., le module lunaire qui pour la première fois s’était posé sur notre satellite, et le décor du sling-shot avec un astronaute, sans doute inspiré de la même expédition lunaire.
La bille comme si vous y étiez (il n’y a pas de substitut à cette phrase désormais célèbre).
Curieusement, j’éprouve une certaine sympathie pour ce jeu et je ne m’explique pas encore pourquoi. Je suppose que ce flip a dû être un succès en exploitation puisque Gottlieb n’hésitera pas à sortir le Super Orbit en Mai 1983, version électronique de son précurseur. Quoi qu’il en soit, je vais le mettre en vente car je manque de place. Ce n’est pas la première fois que je vends un Orbit, c’est peut-être un jeu trop simple ou trop facile pour moi. _________________ Convertis-toi au flipper mécanique, tu reviendras à la source (Evangile selon St Meca, psaume II, verset IV ). C'est parce que la vitesse de la lumière est plus élevée que celle du son, que certains paraissent brillants avant d'avoir l'air con.
Posted: Mon 19 Jul - 20:45 (2010) Post subject: L'ORBIT, LA TRANSITION ENTRE DEUX DECENNIES, PAR FRANCIS
*Posté le 18/04/2008 21:20:32
Chris70 :
mon préféré, (méca Gottlieb), certainement par nostalgie.
J'ai transformé l'allumage du spécial sur les lampes 5 et 10 comme l'avait fait l'exploitant quand j'étais ado. Ca le rend plus difficile mais je l'ai connu ainsi
Posted: Thu 10 Jul - 20:46 (2014) Post subject: L'ORBIT, LA TRANSITION ENTRE DEUX DECENNIES, PAR FRANCIS
Eh bien je découvre ce flip depuis quelques semaines. Pour moi ce n'est certainement pas une question de nostalgie (je ne le connaissais pas avant) mais je trouve ce flip vraiment attachant.
Il n'est généralement pas bien coté sur les sites et je ne vois vraiment pas pourquoi. Bon d'accord, je ne vois pas non plus pourquoi je l'apprécie autant. Mon Royal Flush juste à côté en est jaloux de ne plus être allumé.
J'apprécie l'asymétrie des sling shots et des bumpers. Je suis pas fan du vari target. Je trouve l'idée du spinner donnant des 10ième de bonus vraiment sympa. J'aime beaucoup la backglass
Merci pour cette présentation _________________ Flip du matin en forme jusqu'à demain, flip du soir, en forme au plumar!
Posted: Sat 12 Jul - 07:08 (2014) Post subject: L'ORBIT, LA TRANSITION ENTRE DEUX DECENNIES, PAR FRANCIS
C'est vrai que les jeux asymétriques ne sont pas légion. _________________ Convertis-toi au flipper mécanique, tu reviendras à la source (Evangile selon St Meca, psaume II, verset IV ). C'est parce que la vitesse de la lumière est plus élevée que celle du son, que certains paraissent brillants avant d'avoir l'air con.
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